samedi 26 novembre 2011


CERCLE
CONDORCET-VOLTAIRE-D’HOLBACH
DE NORMANDIE


 Ce que nous appelons la raison n’est que la vérité découverte par l’expérience,
méditée par la réflexion, et appliquée à la conduite de la vie

Baron Paul-Henri Thiry d’Holbach







PROMOUVOIR L’ESPRIT CRITIQUE




S’INFORMER

DEBATTRE

PROPOSER





« Oser savoir »
Devise des Lumières proposée par E. Kant


Le Castel – 14400 BLAY

Tél. 02 31 22 02 54 – 06 30 25 37 83

claudejeanlenoir@yahoo.fr



COMITE D’HONNEUR
Daniel MESGUICH, comédien, Directeur de théâtres français


« Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous ;
 mais nous désirons qu’ils apprennent à penser d’après eux-mêmes »

Condorcet, « Journal d’instruction sociale »Prospectus » 1793



HISTORIQUE




LES CERCLES CONDORCET


Créés à l’initiative de la Ligue Française de l’Enseignement et de l’Education permanente, les cercles Condorcet sont des associations implantées sur l’ensemble du territoire français, une cinquantaine, et dans plusieurs pays, Suisse, Italie, Belgique, Maroc, Hongrie, Etats-Unis d’Amérique. Le cercle Condorcet de Paris, premier créé a été présidé à son origine par Claude Julien alors Directeur du « Monde diplomatique ».

Très divers par leurs origines, leurs compétences, leurs expériences professionnelles, les adhérents des cercles se rassemblent au service d’un projet à la fois simple et ambitieux : ils se refusent à subir passivement les mutations amples, parfois brutales, qui ébranlent la société. Ils constatent un trop grand décalage entre les courants de pensée dominants et les bouleversements (scientifiques, économiques, sociaux, idéologiques) qui doivent pourtant être dominés, maîtrisés. Car livrées à leur logique interne, ces mutations ne manqueraient pas de subordonner le citoyen à des forces purement matérielles qui, en aucun cas, ne peuvent prétendre au monopole de la sagesse ou s’arroger le droit de définir, seules, l’intérêt national. Il faut éviter cette dérive, empêcher ce dépérissement de la démocratie.

L’objectif des cercles n’est pas de constituer un corps de doctrine ou d’élaborer un programme, mais de confronter les points de vue pour secouer les torpeurs, chasser la résignation, laisser renaître l’espoir. Telle est la force de cette vieille chose, la démocratie.


« Affirmer le caractère révisable d’une loi ou de la constitution,
c’est appliquer l’idée de perfectibilité au bien public »

Condorcet – « Cinq mémoires sur l’instruction publique »


LES CERCLES CONDORCET-VOLTAIRE
 CONDORCET DE GENEVE
CONDORCET-VOLTAIRE-D’HOLBACH
Fondés par le pasteur Claude Jean Lenoir,
vice-président du Comité de Liaison des cercles Condorcet (1990-1998)

« Toute société qui n’est pas éclairées par des philosophes est trompée par des charlatans », Condorcet


LE CERCLE CONDORCET-VOLTAIRE-D’HOLBACH
DE NORMANDIE

« Ce que nous appelons la raison n’est que la découverte par l’expérience, méditée par la réflexion, et appliquée à la conduite de la vie », Baron Thiry d’Holbach

Crée en 2011 à l’initiative de son président, Claude Jean Lenoir et de son 1er vice-président, Me Charles Libman, ce nouveau cercle se donne les mêmes objectifs : permettre de débattre sur les grands sujets de l’actualité philosophiques, politiques, historiques, afin de promouvoir un esprit critique toujours en alerte. Dans ces statuts il est précisé que ce nouveau cercle aura pour vocation également d’instaurer une collaboration avec le cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève, notamment par des échanges de conférenciers.
Les activités de ce nouveau cercle se répartiront dans les centres urbains de Normandie. Des dîners débats auront lieu le second samedi de chaque mois à Trouville sur Mer au restaurant le Central. Des conférences seront organisés à Rouen et à Caen en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement de Basse-Normandie, à Bayeux  avec le concours de la librairie « Le Préambule »
Ce nouveau cercle s’inscrit à la suite de la création dès 1993 des cercles Condorcet :

CONDORCET DE GENEVE

Le cercle Condorcet de Genève a été fondé en 1993. Association régie par l’article 60 du Code civil suisse.
En 1994, un colloque sur le thème « La tolérance ou la liberté ? » aura un succès considérable puisque pendant une dizaine de jours 44 conférenciers se succèderont et près de 4000 participants sur l’ensemble de la durée du colloque y participeront. Les actes de ce colloque ont fait l’objet d’un ouvrage paru aux éditions Complexes.
Le rôle joué par Genève, cité internationale permit à ce cercle de prendre en compte le caractère planétaire de problèmes majeurs posés à l’humanité : fonctionnement des institutions internationales, (ONU, OIT, OMPI, OMC, CICR, CERN, etc.,) rôle des O.N.G., environnement,  émergences de minorités nationales, progrès scientifiques et ses applications, systèmes économiques, etc.,
Colloques, cafés politiques et philosophiques, conférences ont été les principales activités du cercle.


 CONDORCET-VOLTAIRE DU PAYS DE GEX

Le cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex a été fondé en 1997 avec pour ambition d’être l’interface de celui de Genève. Depuis sa fondation, chaque mois, hormis en été, des dîners-débat sont organisés et des conférences et tables rondes avec pour sujets, notamment : la femme dans la société, les Droits de l’homme, etc.,


CERCLE CONDORCET-VOLTAIRE
DU PAYS DE GEX ET DE GENEVE

En 2003, les deux cercles ont été réunis sous une même entité. Les activités se sont poursuivis de chaque côté de la frontière sous des formes différentes mais avec le même but : promouvoir  l’esprit critique et une citoyenneté responsable.
Depuis décembre 2009, le cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève est présidé par Olivier Chappel et animé par un conseil d’administratif particulièrement actif. Claude Jean Lenoir en est le président d’honneur et Me Charles Libman, vice-président d’honneur.

UNE MEME REFERENCE A CES TROIS CERCLES : CONDORCET
UN MEME BUT : LA PROMOTION DE L’ESPRIT CRITIQUE

« D’une nouvelle direction de la pensée humaine, un nouveau système d’éducation devait sortir. Ce système se développa, se précisa avec le temps, et un jour, il trouva son prophète, son apôtre, son maître dans la personne d’un des plus grands philosophes dont le XVIIIe siècle et l’humanité puissent s’honorer, dans un homme qui a ajouté à une conviction philosophique, à une valeur intellectuelle incomparable, une conviction républicaine poussée jusqu’au martyre. Je veux parler de Condorcet qui, le premier, a formulé, avec une grande précision de théorie et de détails, le système d’éducation qui convient à la société moderne.
J’avoue que je suis resté confondu quand, cherchant à vous proposer ici autre chose que mes propres pensées, j’ai rencontré dans Condorcet ce plan magnifique et trop peu connu d’éducation républicaine. »
Ainsi parlait le 10 avril 1869, un avocat vosgien déjà célèbre, mais qui avait encore devant lui sa carrière politique et son œuvre scolaire : Jules Ferry.

Dernier des grand Encyclopédistes, Condorcet,

-        passionné d’égalité des droits, défenseur des droits de la femme, adversaire de l’esclavage
-        et du racisme, promoteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, Condorcet (1743-1794), précurseurs de l’introduction de la mesure et du calcul dans les sciences morales et politiques.

Comme philosophe et mathématicien, il est le précurseur des théories sur la démocratie moderne et l’un des fondateurs des sciences de l’homme.

Ce théoricien s’est aussi engagé résolument dans  la Révolution française. Il fut député à l’Assemblée législative, et élu à la Convention, où il présenta son « Rapport et projet sur l’organisation générale de l’Instruction publique » (1792). Ami des Girondins, il fut accusé de fédéralisme. Arrêté, il mourut en prison. Il garda sa foi intacte en la raison renforcée par le savoir.

C’est en ces derniers jours qu’il écrivit, à la fin de son « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain- 1793 ».
« Et combien ce tableau de l’espèce humaine, affranchies de toutes ses chaînes, soustraite à l’empire du hasard, comme à celui des ennemis du progrès, et marchant d’un pas ferme et sûr dans la route de la vérité, de la vertu et du bonheur, présente au philosophe un spectacle qui le console des erreurs, des crimes, des injustices dont la terre est encore souillée, et dont il est si souvent victime ! »
A une époque où se font plus visibles les intégrismes de tous bords, qu’ils soient religieux ou nationalistes, Condorcet, penseur et témoin engagé, demeure ainsi plus que jamais notre contemporain.
« Nos espérances sur les destinées futures de l’espèce humaine peuvent se réduire à ces trois questions :
-        la destruction de l’inégalité entre les nations ;
-        le progrès de l’égalité dans un même peuple ;
-        enfin, le perfectionnement réel de l’homme »



VOLTAIRE, CONDORCET, D’HOLBACH
Figures  essentielles du siècle des Lumières


Condorcet et Voltaire

 En 1770, sur la route de l’Italie où le grand encyclopédiste,  Le Rond d’Alembert  devait se rendre pour y soigner ce que nous appellerions aujourd’hui une dépression, il est décidé de s’arrêter à « Fernex » où réside Voltaire, « l’Aubergiste de l’Europe ». Le jeune Condorcet, il a 27 ans, accompagne d’Alembert. Ils seront les hôtes de Voltaire une dizaine de jours. Naîtra de ce séjour une profonde amitié entre le vieux philosophe et le jeune mathématicien.

Voltaire, c’est notamment l’auteur du « Traité sur la tolérance », du « Dictionnaire historique », (inspiré du Dictionnaire historique de Pierre Bayle), l’auteur de pièces de théâtre à succès, le bienfaiteur de Ferney... C’est le défenseur des Calas, du chevalier de La Barre et d’autres victimes des pouvoirs discrétionnaires de magistrats tout puissants ; c’est  le pourfendeur des abus de l’Eglise catholique romaine qui le verra signer : « Ecrel’inf. » « Ecrasez l’infâme » !

Condorcet écrira une biographie de Voltaire qui sera le 70ème tome des œuvres complètes de Voltaire, dite édition de Kehl. Associer Voltaire et Condorcet parut tout indiqué lorsque le cercle de Ferney-Voltaire fut créé.

Le Baron Thiry d’Holbach

Avec le baron Thiry d’Holbach, il en va autrement. On sait, comme le rapporte Elisabeth Badinter dans sa trilogie « Les passions intellectuelles », que secrètement d’Alembert et Voltaire se seraient unis pour faire contrepoids au jeune baron ouvertement athée comme le seront Diderot et Condorcet. Mais ce dernier,  restera en retrait des deux compagnons qui traitaient de bigot le Patriarche de Ferney, toujours déiste.

Le Baron d’Holbach tiendra un salon fréquenté par les plus importants des encyclopédistes. Il participera activement à la promotion des idées du « parti philosophique » et sera l’un des plus féconds contributeurs à l’Encyclopédie.

Voltaire, d’Holbach et Condorcet

Il n’est pas indifférent de noter que le choix de ces trois philosophes souligne malicieusement, l’alliance d’un comte d’emprunt (Voltaire, comte de Tournay), d’un marquis, de vielle noblesse (Condorcet) et d’un immigré allemand (d’Holbach), et qu’ils sont, plus ou moins sans le savoir, les précurseurs de la future République française…
Au-delà de certaines querelles, ces trois figures essentielles du siècle des Lumières avaient un point commun : ils furent les collaborateurs de cette œuvre essentielle, l’Encyclopédie et contribuèrent au changement de société, à la fin de l’Ancien Régime et de ses privilèges, qui allait trouver son expression dans la Révolution française !
 

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